Dans le contexte exceptionnel de la crise Covid-19, une enquête portant sur quatre villes de la région - Marseille, Nice, Aix-en-Provence et Avignon - s’est fixée pour objectif d’étudier les différentes formes de résilience et d'innovations sociales de ces territoires, face à l'épreuve du confinement et de l'arrêt de l'économie. Le choix d’une approche systémique et comparative a permis de travailler tant sur les jeux d’acteurs et leur mobilisation que sur les dynamiques d’innovations sociale et leur capacité à répondre à des besoins sociaux tels que l’alimentation des plus fragilisés, parmi la population étudiante notamment. Une recherche de terrain menée par le géographe Alexandre Grondeau, avec le soutien de son laboratoire – TELEMMe - et de la Maison méditerranéenne des sciences de l’homme.

Production MMSH (AMU/CNRS) - Avec le soutien de Région Sud Provence Alpes Côte d'Azur - Directrice éditoriale : Sophie Bouffier - Responsables éditoriales : Sylvia Girel et Sylvie Laurens

Réalisation : Anonymal TV - Tous droits réservés Maison méditerranéenne des sciences de l'homme– 2020 - Textes : Alexandre Grondeau ; Images : Alexandre Grondeau, Raphaël Faure, Amandine Thévenin et Ophélie Diel (FAMI), Louna Dutert et Mehdi Medjber  (Anonymal TV)  - Prise de vue : Nisrina Merry, Anthony Guttuso, Anonymal TV - - Identité visuelle et sonore : Alessandré Petzer avec le concours de Ryan Jamali et Nicolas Guillou  - Post-production: Marie Mouret, Anonymal TV - Chargée de production : Elizabeth Vénisse, Anonymal TV.

L'esclavage aux États-Unis prend ses racines dès l'arrivée des premiers colons à l'embouchure de la Chesapeake. Avec la découverte de la rentabilité liée à la culture du tabac, la nécessité d'une main-d'œuvre à moindre coût se fait rapidement ressentir.

Initialement, l'asservissement touchait les travailleurs blancs sous contrat, mais rapidement, les Noirs sont devenus la principale source de main-d'œuvre, en provenance principalement d'Afrique via le commerce triangulaire. Leur statut évolue rapidement vers celui de biens meubles, attachés à leurs maîtres de manière permanente et héréditaire…

Francesca Genesio, maîtresse de conférences, nous en apprend davantage dans cette capsule.

Production MMSH (AMU/CNRS) - Avec le soutien deRégion Sud Provence Alpes Côte d'Azur

Réalisation et prise de vue : Anonymal TV - Tous droits réservésMaison méditerranéenne des sciences de l'homme – 2020 - Textes et iconographie : Francesca Genesio (MCF), LERMA et Gérard Hugues (Professeur émérite), LERMA. - Réalisation & prise de vue : Marie Mouret, Anonymal TV - Chargée de projets : Marie-Julie Peltier, Anonymal TV - Identité visuelle et sonore : Alessandré Petzer avec le concours de Ryan Jamali, Nicolas Guillou et Marie Mouret.

On traduit par "peste" le loimos grec et le pestis latin, mais ces mots ne désignent pas une maladie en particulier. Ils renvoient à tout type d'épidémie provoquant un nombre élevé de morts, et même à tout type de « fléau ». Ce dernier est plus l'affaire des historiens comme Thucydide et des encyclopédistes comme Pline que des médecins, et connote avant tout la plus grande peur, celle de la mort. Les Anciens doivent faire face à un mal qui dépasse leurs moyens rationnels et leurs recours spirituels. Le loimos ou pestis agit comme une épreuve extrême de nos sociétés, permettant à la fois de nous rendre compte de nos faiblesses et de développer des "résistances".

Production MMSH (AMU/CNRS) - Avec le soutien de Région Sud Provence Alpes Côte d'Azur - Directrice éditoriale : Sophie Bouffier - Responsables éditoriales : Sylvia Girel et Sylvie Laurens

Réalisation : Anonymal TV - Tous droits réservés Maison méditerranéenne des sciences de l'homme – 2020 - Textes : Valérie Bonet et Divna Soleil - Iconographie : V. Bonet et D. Soleil, Patricia Zuntow. Crédit incrustation jeu vidéo : Assassin's Creed: Odyssey, © Ubisoft. Réalisation : Marie Mouret, Anonymal TV- Prise de vue : Nisrina Merry, Anthony Guttuso, Anonymal TV - Chargée de production : Elizabeth Vénisse, Anonymal TV - Identité visuelle et sonore : Alessandré Petzer.

A partir des années 1560, la France est déchirée par une terrible guerre civile, qui oppose les catholiques aux protestants À la fin du conflit, en 1628, le pays est à genoux : deux rois ont été assassinés, les récoltes sont ravagées, les loups ont envahi les campagnes. Les guerres ont fait des dizaines de milliers de de morts et traumatisé les consciences. Opportuniste, la peste se déchaîne alors sur une population affaiblie. En 1563, on compte plus d'un million de morts, de faim et de maladie. Un français sur vingt et pourtant, les historiens regardent ailleurs, obnubilés par les batailles des guerres de Religion ! Toutes les villes, toutes les classes sociales sont touchées. « On meurt comme mouches », déplore un témoin de la peste à Bordeaux, en 1585. Face à l'épidémie, la médecine est impuissante. Les protocoles des pouvoirs publics sont plutôt efficaces et l'on pratique déjà la « distanciation physique ». Au XVIe siècle comme aujourd'hui, l'épidémie terrorise car les malades sont invisibles. Aujourd'hui comme hier, l'épidémie est un défi à la cohésion sociale, elle invite à repenser pour les ressouder les fondements de la communauté.

Production MMSH (AMU/CNRS)- Avec le soutien de Région Sud Provence Alpes Côte d'Azur - Directrice éditoriale : Sophie Bouffier - Responsables éditoriales : Sylvia Girel et Sylvie Laurens

Réalisation : Anonymal TV - Tous droits réservés Maison méditerranéenne des sciences de l'homme – 2020 - Textes : Jérémie Foa - Réalisation : Marie Mouret, Anonymal TV- Prise de vue : Nisrina Merry, Anthony Guttuso, Anonymal TV - Chargée de production : Elizabeth Vénisse, Anonymal TV - Identité visuelle et sonore : Alessandré Petzer, MMSH/AMU

A plusieurs reprises, entre les Ve et IIIe siècle avant notre ère, les armées ennemies qui assiègent la ville de Syracuse en Sicile sont frappées par un mal incurable. Les historiens antiques décrivent ces épidémies meurtrières de manière presque médicale, et les imputent souvent à la vengeance des dieux de la cité, offensés par l’ennemi. Mais ils pointent également deux causes essentielles : le lieu et la saison. En effet, la ville est implantée près d’un marais, malsain à l’arrière-saison. Seuls les étrangers sont frappés alors que la population locale s’est adaptée à l’endémicité paludéenne et à la malaria qui pouvait les fragiliser. Les plus faibles décèdent dès l’enfance et l’habitat est conçu hors des zones maléfiques pour limiter les risques. Mais aucune intervention de bonification n’est attestée car le marais est aussi source de richesse pastorale et piscicole, qui fait prospérer l’économie.

LES DECRYPTEURS 

• LES DECRYPTEURS - La médecine et les fléaux épidémiques dans l'antiquité

  On traduit par "peste" le loimos grec et le pestis latin, mais ces mots ne désignent pas une maladie en particulier. Ils renvoient à tout type d'épidémie provoquant un nombre élevé de morts, et même à tout type de « fléau ». Ce dernier est plus l'affaire des historiens comme Thucydide et des encyclopédistes comme Pline que des médecins, et connote avant tout la plus grande peur, celle de la mort. Les Anciens doivent faire face à un mal qui dépasse leurs moyens rationnels et leurs recours spirituels. Le loimos ou pestis agit comme une épreuve extrême de nos sociétés, permettant à la fois de nous rendre compte de nos faiblesses et de développer des "résistances".

• LES DECRYPTEURS - Covid 19 - La guerre du médicament (janvier-juin 2020)

  La gestion politico-sanitaire de la crise du Covid-19 a été marquée en France par une intense controverse autour de la question du traitement médical. A l'origine, deux faits qui singularisent notre pays. Le premier est l'existence à Marseille d'un Institut Hospitalo-Universitaire spécialisé dans les maladies infectieuse, dont le directeur (le prof. Didier Raoult) a proposé une thérapeutique allant à l'encontre des préconisations officielles. Le second est la décision du ministère de la Santé de restreindre la liberté de prescrire des médecins de ville. Cette capsule, présenté par le sociologue Laurent Mucchielli, propose un décryptage sociologique de cette controverse qui cache des enjeux politiques (le besoin de justifier un confinement inédit) et financiers (la stratégie d'influence des industries pharmaceutiques).

• LES DECRYPTEURS - La peste au temps des guerres de Religion (1559-1628)​

  A partir des années 1560, la France est déchirée par une terrible guerre civile, qui oppose les catholiques aux protestants À la fin du conflit, en 1628, le pays est à genoux : deux rois ont été assassinés, les récoltes sont ravagées, les loups ont envahi les campagnes. Les guerres ont fait des dizaines de milliers de de morts et traumatisé les consciences. Opportuniste, la peste se déchaîne alors sur une population affaiblie. En 1563, on compte plus d'un million de morts, de faim et de maladie. Un français sur vingt et pourtant, les historiens regardent ailleurs, obnubilés par les batailles des guerres de Religion ! Toutes les villes, toutes les classes sociales sont touchées. « On meurt comme mouches », déplore un témoin de la peste à Bordeaux, en 1585. Face à l'épidémie, la médecine est impuissante. Les protocoles des pouvoirs publics sont plutôt efficaces et l'on pratique déjà la « distanciation physique ». Au XVIe siècle comme aujourd'hui, l'épidémie terrorise car les malades sont invisibles. Aujourd'hui comme hier, l'épidémie est un défi à la cohésion sociale, elle invite à repenser pour les ressouder les fondements de la communauté.

• LES DECRYPTEURS - Crise, territoire et résilience : la Région Sud Provence Alpes Côte d'Azur face à la pandémie de la Covid-19

  Dans le contexte exceptionnel de la crise Covid-19, une enquête portant sur quatre villes de la région - Marseille, Nice, Aix-en-Provence et Avignon - s’est fixée pour objectif d’étudier les différentes formes de résilience et d'innovations sociales de ces territoires, face à l'épreuve du confinement et de l'arrêt de l'économie. Le choix d’une approche systémique et comparative a permis de travailler tant sur les jeux d’acteurs et leur mobilisation que sur les dynamiques d’innovations sociale et leur capacité à répondre à des besoins sociaux tels que l’alimentation des plus fragilisés, parmi la population étudiante notamment. Une recherche de terrain menée par le géographe Alexandre Grondeau, avec le soutien de son laboratoire – TELEMMe - et de la Maison méditerranéenne des sciences de l’homme.

• LES DECRYPTEURS - L'art contemporain en temps de confinement

  /4813356108

  ​Le 14 mars 2020 tous les lieux d’exposition sont sommés par décret de fermer leurs portes. L’art contemporain n’y échappe pas et comme la majorité des secteurs d’activités en France ce sera plusieurs mois de fermeture. Passée l’onde de choc, artistes, professionnels et publics vont toutefois s’adapter et réinventer leurs pratiques pour traverser cette parenthèse confinée. Comment se réorganisent les professionnels de l’art contemporain ? Que font les artistes ? Comment les publics réorientent leurs pratiques ? Et quelle place Internet va jouer dans cette situation aussi inattendue qu’inédite ?  C’est ce que nous proposons de décrypter.